Définition hard bounce

Définition d'un terme d'emailing

Lexique Emailing

Il existe la définition officielle puis ce qui se passe réellement.
Voici tout d’abord la définition officielle.
Un hard bounce ou un rebond correspond à une erreur définitive : erreur de saisie, domaine inexistant, adresse supprimée…
En règle générale, l’adresse est à éliminer de la base car elle est invalide ou rejetée au niveau du serveur de réception ou des filtres antispam.

Dans la théorie, les erreurs sont normalisées.
Les erreurs de type 5xx sont définitives et les 4xx représentent des erreurs temporaires.

Dans la vraie vie, le serveur de réception émet ce qu’il veut.
Il est tout à fait possible que pour une boîte aux lettres pleine, le serveur réexpédie une erreur 5XX, en langage clair un hard bounce.
Votre prestataire d’envoi vous notifie donc l’erreur qu’il a reçue.
Il n’est pas en mesure de vérifier si elle est correcte ou non.

Et pour conclure, chaque prestataire d’envoi gère les erreurs selon sa propre approche.
Mailjet, par exemple, travaille sur des listes globales de rebond.
Une adresse a déjà été identifiée pour un autre client comme un hard bounce.
Le message n’est pas expédié et l’adresse dans vos statistiques est signalée comme une erreur définitive.
Vous gagnez ainsi de la délivrabilité et vous apprenez des erreurs des autres.


L’idée clé
: les erreurs renvoyées ne sont pas fiables à 100%.

I Pourquoi s’intéresser aux hard bounces ?

Ils constituent un indicateur de votre délivrabilité.

En moyenne, le taux d’hard bounces est inférieur à 1% lorsque les bases sont envoyées environ 1 fois toutes les semaines.
Les prestataires d’envoi autorisent en moyenne des taux d’erreurs dont le seuil maximal est d’environ 3%.
Le seuil autorisé est spécifique à chaque fournisseur.
Il est indiqué dans l’aide ou la Foire aux Questions – FAQ.
Pensez à consulter le site ou à demander à votre prestataire le seuil si vous ne le trouvez pas.

Plus votre taux d’erreur augmente, plus les blocages surviennent.

Les causes sont multiples :

  • votre système de collecte d’emails n’est pas assez sécurisé,
  • votre base n’est pas mise à jour,
  • vous n’envoyez pas assez de messages…

Suivre son taux d’hard bounce est essentiel pour anticiper les problèmes de délivrabilité.

II 3 erreurs À éviter

II.1 Erreur n°1 – l’étude des statistiques d’erreurs est omise

Le taux d’erreur filtre avec les 3%. Vous encourez un risque d’avoir des messages bloqués.
Il est essentiel aussi de bien comprendre la cause du passage en hard bounce.
Est-ce un problème d’adresse ou un problème de message ?
Dans ce dernier cas, il est suspecté d’être un spam c’est-à-dire il est bloqué par les filtres.
Vous pouvez aussi être retenu au niveau du fournisseur d’accès, votre domaine ou votre adresse d’expédition est blacklistée.
L’adresse est alors renvoyée en hard bounce.

II.2 Erreur n°2 – une hygiène de la liste à revoir

Reprenons le cas de Mailjet, une erreur définitive est incluse dans une liste rouge pendant 90 jours.
Pendant toute cette période, il est impossible d’expédier sur l’adresse.

C’est ensuite à vous de décider de la suite…
Les erreurs sur des domaines invalides, des adresses inexistantes sont à enlever.
Par contre, le rejet des filtres se traite différemment.

II.3 Erreur n°3 – le traitement des blocages

Par exemple, le message envoyé a été considéré comme un spam.
Il est possible de tester l’adresse avec un message texte très simple pour vérifier si le blocage persiste.
Le message passe, vous conservez donc l’adresse.
Le blocage persiste, vous supprimez l’adresse de la base.

Autre cas, votre domaine d’envoi est blacklisté, vous devez faire le nécessaire pour le sortir de la liste noire.
Toutes les adresses en hard bounce ne sont donc pas équivalentes.

III 3 astuces à mettre en place

III.1 Astuce n°1 – pratiquez une Sunset Policy

Lorsque vous collectez une nouvelle adresse, pensez à l’inclure dans une liste de quarantaine temporaire.
Ainsi, vous évitez le risque d’adresses en erreur, d’adresses piège…
Pendant 1 ou 2 mois, l’email reste dans la quarantaine temporaire.
À la fin de cette période, vous décidez ou non de l’intégrer selon sa réactivité et sa bonne délivrabilité.
Vous protégez ainsi vos bonnes adresses des dangers des nouveaux abonnés. 

III.2 Astuce n°2 – méconnaître les règles de votre prestataire d’envoi

Chaque prestataire a ses propres règles pour gérer les hard et les softs bounces.
Ainsi, les soft bounces sont considérés au bout de XX envois comme des hard bounces.
Il est donc essentiel de comprendre comment sont traitées les erreurs au niveau de votre fournisseur pour réfléchir à leur traitement futur.

III.3 Astuce n°3 – utiliser un autre canal

Vous pouvez tout à fait vérifier le bien fondé des adresses retournées en erreurs fatales.

Vous avez le numéro de téléphone de vos abonnés, il suffit de rappeler toutes les personnes en hard bounce.
Vous confirmez ainsi leur bien fondé.
Il est intéressant de noter les emails qui étaient bien invalides.
Et de comprendre, pour les autres, pourquoi l’erreur renvoyée est erronée.

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