Définition soft bounce

Définition d'un terme d'emailing

Lexique Emailing 

Un soft bounce constitue une erreur temporaire.

À priori, le serveur du destinataire a renvoyé une erreur de type 4xx.
Le terme « soft bounce » n’est pas le seul utilisé pour désigner cette erreur.
On parle aussi de rebond, l’email n’est pas parvenu au destinataire et l’on ajoute doux pour le différencier du rebond dur qui constitue une erreur définitive ou un hard bounce.

En règle générale, tenter à terme une nouvelle expédition est souhaitable.
Le problème se veut temporaire.

Il est aussi possible que le destinataire ait pu récupérer le message bien que le système expédie une erreur.  
Vous verrez alors des emails en erreurs temporaires ouverts.

Pourquoi les soft bounces sont-ils dangereux ?

Les softs bounces sont en très grande majorité des erreurs véritables.
Pour les filtres antispam, vous transmettez un mauvais signal.
Votre délivrabilité en souffre.
Il est donc important de réagir et de comprendre le pourquoi de ces erreurs.

Quelles sont les causes d’un soft bounce ?

Les causes sont à classer en 2 grandes origines.

Le problème provient du destinataire :

  • boîte pleine,
  • serveur du destinataire en panne,
  • pièce jointe trop volumineuse…

L’origine est à chercher du côté de l’expéditeur :

  • mauvaise configuration technique de l’adresse email de l’expéditeur,
  • email bloqué en fonction du contenu,
  • IP ou adresse technique d’envoi blacklistée,
  • destinataire signalé en spam lors d’un précédent message,
  • code de la composition de piètre qualité…

Dans tous ces cas, c’est à vous de réagir pour solutionner le problème.
Et, il ne faut surtout pas renvoyer un nouveau message à ces contacts avant d’avoir la certitude que le problème est bien réglé.

3 erreurs à éviter avec les soft bounces

Voici 3 erreurs communes qu’il est facile de prévenir.

Erreur n°1 – omettre de surveiller et d’analyser les soft bounces

Comme nous l’avons vu précédemment, il est indispensable de comprendre la nature des vos soft bounces.
Yahoo, par exemple, lorsqu’il refuse une campagne pour la première fois, émet des soft bounces.
L’étude de vos soft bounces par domaine est donc essentielle.
Vous anticipez ainsi des blocages futurs.
Un taux de plus de 5% de soft bounces engendre des problématiques de délivrabilité.
Surveiller et analyser les soft bounces est donc primordial pour le succès de ses campagnes.

Erreur n°2 – oublier de voir comment votre prestataire d’envoi traite les soft bounces

Chaque prestataire d’envoi possède sa propre stratégie pour traiter les soft bounces.

Néanmoins, on retrouve une constante.
Au bout de XX envois, XX était une variable, l’erreur temporaire est transformée en définitive.

Prenons le cas de MailChimp, un des principaux prestataires américains d’envoi.
Lorsque le contact n’a eu aucune activité (ni ouverture, ni clic), au bout de 7 rebonds doux, il passe en rebond dur.
S’il existe un historique d’ouverture ou de clic, le seuil passe de 7 à 15.

Prenons un autre cas, celui de la société net-helium.
Un soft bounce est mis dans une quarantaine pendant 13 jours suite à la connaissance de l’erreur.
Le seuil d’essai est de 13, ensuite l’adresse est considérée comme un hard bounce.

Erreur n°3 – pensez que le problème est du côté du destinataire

Comme nous l’avons vu, l’origine peut provenir d’une mauvaise configuration technique, d’un blacklistage…
Si vous continuez les envois, votre délivrabilité va vite chuter.
À terme, vous pouvez avoir un rejet presque complet de votre message.
Il est donc essentiel de comprendre l’origine du problème et de réagir s’il se situe du côté de l’expéditeur.

3 astuces pour minimiser les erreurs temporaires

Voici 3 astuces à utiliser pour diminuer le nombre de vos erreurs temporaires.

Astuce n° 1 – tester votre composition avant de l’envoyer

Des outils tels que mail-tester.com, vous évitent d’envoyer une composition de mauvaise qualité.
Ils permettent de vérifier que votre domaine n’est pas dans une des blacklists principales…

Vous minimisez ainsi votre risque de récupérer des erreurs temporaires à cause de problématiques de votre côté.

Astuce n° 2 – découper sa base en segments

Lorsque votre base ne passe pas bien.
Vous pouvez découper votre base en segments de 1000 adresses au plus.

En effet, prenons le cas d’une base de 9049 adresses.
Les 1000 premières adresses connaissent un souci de délivrabilité, par exemple sur Yahoo.
L’ensemble des adresses Yahoo sur les 9049 contacts sera rejeté.
En découpant en segments, il est possible que le second segment passe car le problème se situe sur les adresses du premier segment.
Les blocs de 1000 emails sont dans tous les cas ceux qui aboutissent à la meilleure délivrabilité.

Astuce n°3 – engagement des destinataires

Les grandes messageries américaines tels que Gmail, Yahoo, Microsoft… travaillent sur l’engagement de vos destinataires.
Lorsque vos emails ne sont pas lus, ces grandes messageries expédient à terme des erreurs temporaires pour indiquer un rejet.

Il est donc important :

  • de travailler les objets,
  • de soigner les preheaders (ce qui vient après l’objet),
  • de réaliser de temps en temps des emails plus longs pour augmenter le temps de lecture.

Pour poursuivre : la performance des campagnes d’e-mailing

Comment Améliorer la Performance de ses Campagnes d’Emailing ?

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