Je relis tous les ans avec un grand plaisir, un livre intitulé : 57 big Ideas to transform your Business and your Life.
Son auteur, Ken McCarthy, un pionnier de l’Internet américain.
Et pour cet article, je voudrais vous parler d’une de ces idées.
Elle m’a marquée dès la 1re fois que je l’ai lue.
En effet, elle explique que lorsque l’on rentre dans un domaine, les règles sont à suivre. Au fur à mesure que vous acquérez de l’expertise, vous savez quand les règles et au contraire quand les suivre.
Lorsque l’on brise les règles, il est possible de devancer la concurrence.
Je partage donc avec vous, 7 cas où briser les règles de l’emailing est possible.
I. Règle n°1 à briser : le suivi des liens
Tout le monde tente de savoir quels sont ses cliqueurs.
Il existe pourtant un cas où le tracking des liens à éviter.
Par exemple, vous lancez une enquête. Il y a toutes les chances que le lien soit différent du domaine d’expédition.
Vous rajoutez un tracking qui vient encore de votre prestataire d’envoi.
Tous ces domaines et toutes ces couches ne plaisent pas aux filtres.
Ils risquent de considérer ce lien comme du phishing ou une tentative d’escroquerie.
Pour donner un maximum de chances à votre enquête, évitez de tracker le lien.
II. Règle n°2 à briser – Le preheader
Tout expert en emailing vous dit de le renseigner.
Je donne le même conseil à mes clients.
Et pourtant, un cas échappe à ce conseil.
Lorsque je rédige pour des clients des emails de prospection.
Ces messages ressemblent au maximum à un message envoyé à une personne et non à une multitude.
Or, lorsque vous écrivez un message à quelqu’un, vous ne renseignez pas le preheader.
Pour aller plus loin : 16 exemples et 2 astuces pour rédiger un preheader
III Règle n°3 à briser – Le suivi des statistiques
Les débutants en emailing ont les yeux rivés sur leurs ouvertures.
Or, les statistiques d’ouverture et de clics sont fausses.
Prenons le cas des ouvertures, en B2B, certaines personnes lisent le message reçu sans activer les images. Dans ce cas, lorsque le message n’est pas cliqué, l’ouverture n’est pas comptabilisée.
La lecture des statistiques nécessite d’avoir une très bonne connaissance des environnements de lecture et de comment interpréter leurs statistiques.
Au début, sauf pour des taux très bas, inférieurs à 15 %, il vaut mieux éviter de perdre du temps à les analyser.
IV Règle n°4 à briser – Un domaine blacklisté
Là encore, l’expertise est essentielle.
Votre outil de test, vous dit que Spamhaus a mis votre domaine dans sa blacklist.
Le feu est bien là…
Par contre, il existe des centaines de listes qui n’ont aucun poids.
Elles sont uniquement là pour arnaquer des entreprises.
Conclusion : il est important de vérifier la criticité du blacklistage.
V Règle n°5 à briser – Le jour d’envoi
95 % des sites qui écrivent sur l’email marketing indiquent d’expédier en B2B, du mardi au jeudi.
C’est peut-être vrai…
Un expert élabore un emailing persona.
Il comprend alors les habitudes de sa cible.
Par exemple, votre client est un directeur informatique.
Le vendredi est un bon jour : il y a de la relâche.
Aucun service sérieux ne s’embarque dans des mises à jour avant un week-end.
Le vendredi est le jour des tâches administratives et de la décompression.
Pour aller plus loin : Quel est le meilleur moment pour l’envoi d’un emailing ?
VI Règle n°6 à briser – L’opt-in donne tous les droits
De nombreuses entreprises pensent que l’opt-in ou le consentement préalable permet d’expédier tout et n’importe quoi.
Un opt-in n’est pas un rempart contre l’appui sur le bouton spam.
Le seul juge de paix réside dans la qualité des messages et la confiance.
Le seul décisionnaire dans cette affaire est le destinataire.
Consentement ou non, il est toujours susceptible d’appuyer sur le bouton spam.
VII Règle n°7 à briser – Mes emailings sont lus intégralement
Vous racontez une histoire passionnante.
Vous présentez un retour d’expérience.
C’est peut-être vrai.
La société américaine Nielsen Norman Group a découvert que 79 % des internautes utilisent une lecture de type scan.
Pour réussir, il vaut mieux tenir compte de ce paramètre et comprendre les leviers pour éviter au maximum, une lecture scannée.
Conclusion sur les règles à briser ou non en emailing
Ces 7 règles démontrent la complexité d’un canal comme l’email marketing.
Je n’ai fait que soulever le voile du sujet. Les règles à comprendre sont multiples.
Au début, il est impossible de tout connaître.
Mais, pour sortir du lot à terme avec ses emailings, le secret est simple.
Aller voir les experts du secteur pour se faire accompagner ou se former.
Vous serez ainsi en mesure de tirer le meilleur parti de vos campagnes.
Merci d’avoir lu cet article jusqu’à la fin.
Découvrez un email de prospection insolite, dangereux et commenté…
Ton article révèle l’importance de l’expertise pour savoir quand briser les règles établies. Les 7 cas mis en avant, montrent comment une approche personnalisée et une compréhension approfondie du domaine peuvent transformer une stratégie d’e-mailing standard en une campagne véritablement efficace. Un guide à avoir sous le coude quand on veut à se démarquer dans le monde de l’e-mail marketing.
Merci pour cet article ! L’e-mailing grouille de petites règles comme celles-ci et c’est super d’en avoir un avant-goût avec cet article.
Merci pour cet article: difficile quand on n’est pas expert de savoir se positionner clairement face aux règles (parfois contradictoires qui plus est). cet article est vraiment intéressant et aidant!
J’adore comment tu as démystifié le monde de l’emailing avec ton approche ‘Pirates des Caraïbes’ . Les exemples donnés sont super pratiques, et ton ton franc et détendu rend la lecture aussi agréable qu’instructive.