En email marketing, la délivrabilité est le premier maillon pour réussir.
Il est essentiel de surveiller ses statistiques pour anticiper des problèmes et tenter d’éviter des passages en spam ou des blocages.
Il existe des tests à effectuer lorsqu’une de ces situations survient.
Il faut trouver la ou les causes et corriger au plus vite le problème.
Le champ d’investigation est vaste, découvrez 11 conseils pour améliorer votre délivrabilité.
I Conseil n° 1 – Intégrer des inactifs avec des actifs
Certains destinataires indiquent recevoir les messages en spam. Pour remédier à cette situation, il est intéressant de segmenter la base en inactifs et actifs.
Environ 10 % des inactifs sont réintégrés, à chaque envoi. Un bilan est effectué pour étudier comment les inactifs réagissent après chaque campagne.
Cette méthode permet généralement de récupérer les personnes intéressées qui ne reçoivent plus les messages.
II Conseil n°2 – Envoyer un html sans image
Il est possible qu’une image soit « taguée » en spam.
Si c’est le cas, l’absence d’images valide la passation du message.
Dans tous les cas, retravailler toujours une image achetée ou gratuite afin de la rendre unique.
L’autre solution est de concevoir ses propres images pour les rendre uniques.
III Conseil n° 3 – Héberger les images sur un autre serveur
Il arrive de temps en temps que le serveur des images soit blacklisté.
Pour le savoir, il suffit de faire une recherche sur le serveur d’hébergement des images, par exemple sur mxtoolbox.com.
Il vaut mieux héberger soi-même ses images lorsque ce dernier est mutualisé chez le prestataire d’envoi.
Pour approfondir : Comment déblacklister un domaine ou une IP ?
IV Conseil n°4 – Envoyer une version texte uniquement
La version html a été prise pour du spam. Pour un prochain envoi, un test est de réaliser un message texte. Le texte est très limité au niveau graphique, mais avec de l’imagination, il est possible de faire des merveilles. Par exemple, un mot entouré d’étoiles attire le regard.V Conseil n°5 – Mettre les liens en clair
Les liens sont une des principales causes de rejet d’un email. En B2B, il existe toujours un risque de phishing ou de diffusion d’un virus. Ainsi, les filtres cliquent parfois dessus pour les vérifier. Un lien clair est un message qui rassure les filtres.VI Conseil n° 6 – Ne pas tracker les liens
Le problème est identique à celui expliqué précédemment. Le monde professionnel combat les tentatives d’escroquerie et les virus. Un lien tracké redirige vers un autre lien, le serveur qui tracke les liens est susceptible d’avoir été référencé en spam. Dans tous les cas, éviter les raccourcisseurs d’urls, ils sont mal vus des filtres et aboutissent à un passage en spam.VII Conseil n° 7 – Changer le gabarit
Il est possible que le problème vienne de la template.
Elle a été référencée comme du spam.
En règle générale, elle est à changer régulièrement, au moins sur les inactifs.
Pour approfondir : 7 erreurs à éviter dans une template d’emailing
VIII Conseil n°8 – Vérifier la configuration technique
Les messageries telles que Gmail ont imposé une configuration technique précise.
Désormais des sanctions sont prises, par exemple, le DMARC est mal configuré ou est omis, le message est délivré en spam.
Il est très facile à partir d’un test sur Gmail, de découvrir si votre configuration technique est bien établie.
Pour approfondir : Vérifier sa configuration technique
IX Conseil n°9 – Réduire à un lien
Un grand nombre de liens peut perturber les filtres.
Il est intéressant de mettre un lien puis de voir comment le message est délivré.
Ensuite des tests sont à faire, pour déterminer le seuil des liens admis.
X Conseil n° 10 – Diminuer la fréquence d’envoi
La pression est trop forte, le destinataire appuie sur le bouton spam ou il n’ouvre plus.
Une fréquence plus faible est susceptible de solutionner le problème.
Il est aussi possible de mettre en place un centre de préférences où le destinataire peut de lui-même indiquer sa fréquence
XI Conseil n° 11 – Tester le rendu de la composition
Une composition mal codée est susceptible de passer en spam.
En B2B, les messageries Outlook interprètent mal le css.
Pour passer, il est essentiel de privilégier des messages très simples au niveau du codage : par exemple, éviter les gifs animés, les fonds de couleurs…
Conclusion sur optimiser sa délivrabité
Lorsque des messages commencent à passer en spam, il est important de réagir tout de suite.
Le problème est complexe puisqu’il peut concerner les images, le code de la composition, les liens…
Il faut donc chercher la cause pour la corriger au plus vite.
Les problèmes de délivrabilité ne se règlent pas tout seuls. Ils nécessitent une réflexion.
Dans tous les cas, la délivrabilité reste une clé de voûte pour réussir.
Le meilleur message qui promeut une offre attendue ne donnera pas grand chose lorsque la délivrabilité est en berne. Trouver une solution est donc indispensable.
Intéressant tous ces conseils. Je vais justement lancer ma newsletter, ça serait dommage que tout tombe en spam ! Pour les liens et le html, ce sont des pistes simples à explorer, je prends :).
Merci pour cet article très utile. J’enregistre tous ces conseils au cas où.
Article concis et instructif, merci beaucoup ! Peux-tu juste m’expliquer ce qu’est un « lien en clair » ?
Bonjour Vincent
merci, un lien en clair est par exemple : https://blue-emailing.com.
L’internaute voit le lien directement, il peut bien sûr y avoir ensuite une redirection vers une autre page.
C’est ce que les filtres antispam vérifient. Le lien indiqué n’a pas de redirection.
Une ancre est un texte sous laquelle il y a un lien, il n’est pas visible sauf en passant la souris et en regardant le lien qui s’affiche en dessous.
Très bonne journée
Diane
Merci pour cet article très complet. L’approche enquête sur les raisons des inactifs est intéressante cela permet de voir s’il s’agit d’un problème technique ou de contenu. Pour les inactifs qui restent inactifs on aura jamais de certitude sur les origines
Après une séquence de réengagement, sur ceux qui restent inactifs, l’on ne connaît pas les causes exactes effectivement.
Merci pour cet article qui résume très bien les bonnes pratiques à suivre pour faire du mailing de qualité. Gérant moi-même mon propre serveur mail avec SPF, DKIM, DMARC, MTA-STS, etc., je dois souvent ajouter des exceptions, comme avec Doctissimo par exemple, qui délivre les mails de manière non conforme. J’observe souvent des problèmes dans la déclaration du DMARC, qui doit vraiment être utilisé avec précaution sous peine de se blacklister soi-même 🙂
Ta documentation technique est également très complète, bravo pour ton travail 🙂
Merci Jéremy
avec le DMARC, il faut effectivement le configurer graduellement sur certains paramètres et il nécessite une attention particulière.
Pour Doctissimo, chaque entreprise a ses problèmes règles, je note que les adresses ont un passage non conforme.
Les sociétés du CAC40 ont aussi des passages parfois déroutants.
Toutes ces adresses sont sursollicitées d’où leurs usages.
Diane
Merci infiniment pour cet article dont le sujet est bien intéressant et semble regorger de conseils précieux, d’autant plus que la question du spam e-mail semble récurrente chez bon nombre d’entre nous 🙃
Merci Camille, effectivement le spam est souvent une problème rencontrée au cours d’envoi.
Diane