Lexique Emailing
Avant d’ouvrir son email, votre destinataire a accès à ce trio d’informations sous forme d’une en-tête :
- le nom de l’expéditeur ou son adresse email d’expédition selon le serveur de réception,
- l’objet ou la ligne d’objet,
- le pré-header.
L’objet de l’email est un élément d’ouverture.
Exemple d’objets dans une messagerie Outlook et Gmail
Chaque messagerie affiche l’en-tête en fonction :
- de ses propres règles,
- de l’équipement utilisé.
Ma configuration de la messagerie utilisée ou l’environnement ont aussi une influence sur la visualisation de l’objet.
Par exemple : le nombre de caractères affichés varie.
Je vous propose de voir l’aperçu de l’objet dans une messagerie Outlook avec un panneau vertical de prévisualisation (espace de visualisation de l’email sans l’ouvrir) : 4 messages sont visibles.
Il est également possible de visualiser 3 messages d’une messagerie Gmail vus dans un navigateur Chrome.
Dans le cas de la messagerie Outlook, l’objet du message sélectionné ou en cours est intégralement visible dans le panneau de prévisualisation :
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Quelle est le poids de l’objet dans une campagne d’emailing ?
La force de l’objet dépend de la relation avec votre liste.
En règle générale, plus cette relation est solide, moins l’objet a de l’importance.
Par exemple, vous recevez toutes les semaines une lettre d’information sur le tennis.
C’est une passion pour vous.
Vous aurez tendance à ouvrir le message au simple nom de l’expéditeur.
L’objet a alors une importance moindre à vos yeux car vous lisez ces messages à chaque envoi ou presque.
Par contre lorsque l’objet est essentiel pour votre destinataire :
- il amène le sujet,
- il intrigue pour susciter l’ouverture,
- il promet un bénéfice rapide,
- il résume brièvement le sujet,
- il informe sur la possibilité d’être du spam (un email tout en majuscules est assimilé à du spam)
La longueur de l’objet selon l’environnement de lecture
Un des premiers éléments à connaître : votre environnement de lecture.
Vos emailings sont ouverts principalement sur un mobile.
30 caractères constituent une longueur parfaite : 3 à 4 mots.
Dans tous les cas, évitez de dépasser les 50 caractères : 8 ou 9 mots au plus.
Chacune des messageries et des environnements de lecture définissent un seuil maximal de caractères pour l’objet.
Ensuite il est coupé.
Astuce : les 3 premiers mots sont les plus importants.
Quelles sont les 3 principales erreurs à éviter ?
Erreur n°1 – un environnement de lecture en aveugle
Connaissez au moins les 3 principaux environnements de vos destinataires.
La plupart du temps, vous trouvez cette information dans la partie statistique de votre prestataire d’envoi.
Néanmoins, vous ne disposez d’aucune donnée sur le sujet.
L’article de Kinsta sur les parts de marché des clients de messagerie en 2023 est une base pour débuter.
En 2023, les 4 messageries les plus répandues sont :
- Apple Phone 38%
- Gmail 28%
- Apple mail : 11%
- Outlook : 8%
Erreur n°2 – tout miser sur l’objet
Le trio entier est à travailler.
Ainsi, le nom de l’expéditeur que vous soyez dans le cadre d’une prospection ou d’un envoi régulier est une donnée essentielle.
Enfin, le pré-header complète l’objet.
Erreur n°3 – l’objet trompeur
L’objet présente une promotion sur un article.
Lorsque vous ouvrez le message, elle manque dans le corps du texte.
Vous êtes le gagnant d’un iPhone quand vous ouvrez, c’est un tirage au sort.
3 astuces pour écrire des objets pertinents
Astuce n°1 – réalisez un test A/B
Vous hésitez entre 2 objets, rien ne vaut un test en réel lorsque vous disposez d’une volumétrie de données suffisante.
Au moins 4000 adresses sont nécessaires.
Néanmoins, certains prestataires d’envoi demandent encore plus.
Ainsi Sendinblue a placé la barre à 20 000 adresses au minimum.
Des exemples de tests :
- un objet long contre un court,
- une personnalisation ou non,
- une offre à durée limitée ou une offre sans limite de temps…
Astuce n°2 – une base d’exemples
Lorsque vous consultez vos emails, notez les objets qui vous interpellent.
Une seule condition, ils doivent être exploitables dans votre domaine.
Vous avez ainsi une source d’inspiration à portée de main, à retravailler.
Astuce n°3 – un objet très proche du Call to Action
Cette astuce vous permet d’améliorer vos taux de clic.
Les ouvreurs sont alors en parfait accord avec l’action à effectuer.
Pour aller plus loin : 7 pistes pour augmenter la pertinence de vos objets emailing