Définition spam

Définition d'un terme d'emailing

LEXIQUE EMAILING

Le spam est un des plus grands fléaux du web.

Une idée clé est de comprendre qu’il existe plusieurs définitions pour le mot Spam.
Tout d’abord, l’officielle ou la juridique : c’est un message non sollicité.

Puis, il faut prendre en compte la vision de l’internaute sur le sujet.
Elle est dans certains cas totalement différente.
En effet, il a souscrit à vos envois et pourtant il appuie sur le bouton spam.

  • La fréquence ne lui convient pas,
  • le contenu n’est pas pertinent,
  • il ne trouve pas le lien de désinscription…

les raisons sont nombreuses.

Enfin, les filtres antispam font partie du monde technique.
Cette science n’est pas fiable à 100%, une marge d’erreur est toujours présente.  
Il existe donc des messages e-mails qui partiront en spam alors qu’ils sont attendus niveau du destinataire.

Pourquoi le spam est-il problématique ?

  • 1er élément lorsque votre message arrive en spam, il y a tout d’abord l’image de marque de la société.
    Elle se dégrade auprès de votre cible.
  • 2e élément, de nombreux internautes ne regardent pas leurs spams ou très peu.
    Vous avez donc toutes les chances que votre message ne soit jamais lu.
  • 3e élément, lorsqu’un message est attendu et qu’il n’arrive pas, le destinataire peut montrer de l’impatience.
    Là encore, la fiabilité de l’entreprise est remise en cause.

Pour conclure, un passage en spam a des conséquences sur la notoriété de l’entreprise et sur ses ventes.
Il est donc urgent de réagir !

Les 3 erreurs les plus courantes

Erreur n°1 – le spam concerne uniquement du courrier non sollicité

Comme nous l’avons vu précédemment, c’est l’erreur la plus courante.
Cette définition concerne la théorie, ensuite il existe la pratique.
Et entre les 2, il y a de grandes différences.

L’opt-in ou le consentement préalable est loin d’être un chèque en blanc donné au niveau de l’internaute.
Il est toujours maître pour vous déclarer en spam.
Et, pour conclure, les filtres décident eux-aussi de laisser passer votre message ou non.

Erreur n°2 – l’abonné a donné son adresse

Toutes les adresses ne se valent pas.
Il existe tout d’abord l’adresse principale, l’objectif est de récupérer cette adresse.
Ensuite, vous avez les adresses secondaires :

Ces adresses secondaires sont peu consultées ou même jamais.
Lorsque votre base de données est constituée uniquement de ce type d’adresses, votre risque de passage en spam est maximal.

Erreur n°3 – regarder uniquement les taux d’ouverture et de clic

C’est un petit secret bien gardé des filtres anti spam, ils ne fonctionnent pas tous sur le même modèle.
Il existe tout d’abord ceux qui fonctionnent sur les blacklists, la bonne conformité de l’environnement technique…

D’autres s’intéressent aussi aux taux d’ouverture et de clics.  

Puis, vous avez l’engagement.
Ouvrir un email, c’est bien !
Mais, si vous jetez juste un coup d’œil c’est insuffisant.

Des messageries comme Gmail travaillent sur l’engagement à la fois au niveau de l’ensemble des destinataires du message et sur votre propre cas.

Vous passez en moyenne 9,58 secondes sur chacun de vos messages.

Dans le cas du message de la société Dupond le temps est de 3 secondes et pour la société Martin 30 secondes.
Martin bénéficie de bons points tandis que Dupond est pénalisé.

En moyenne sur l’e-mail de la société XX, Gmail a constaté un temps de lecture de 12 secondes.
Votre temps propre est de 9,58 secondes – votre moyenne de lecture. Ce temps est insuffisant.

L’étude des taux d’ouverture et de clic est une 1re étape mais elle reste insuffisante pour éviter le dossier spam.

Les 3 astuces à considérer

Astuce n°1 – plusieurs prestataires d’envoi ou un test de l’adresse

Vous recueillez plus de 4000 adresses tous les ans.
Il est souhaitable d’envisager 2 prestataires d’envoi.
Ainsi, vous diminuez les risques de voir passer en spam vos bonnes adresses.

Les nouvelles adresses sont expédiées au niveau d’un prestataire d’envoi ou routeur n°1.
Au bout de xx envois et selon l’activité de votre contact, vous décidez de le transférer chez le routeur n°2.
Tout peut se faire en automatique, en utilisant des solutions comme Zapier.

La seconde solution est d’avoir un seul prestataire d’envoi.
Par contre, vous testez vos nouvelles adresses email avant de les intégrer dans la base.

Astuce n°2 – précision et flexibilité

Un internaute est toujours à un clic de souris d’appuyer sur le bouton spam.
Lors de son inscription sur la liste de diffusion, soyez donc le plus précis possible :

  • fréquence des messages,
  • type de messages envoyés,
  • possibilité de se désinscrire à partir d’un simple lien dans tous les messages,
  • partage ou non des données avec un tiers

Dans la plupart des outils de routage, il existe un centre de préférences, faites sa promotion.
L’internaute choisit sa fréquence, ses thématiques lui-même et adapte selon ses besoins.

Enfin, lorsque vous augmentez votre fréquence avec des opérations spéciales type fête des pères, des mères, black friday…
l’internaute est en mesure de se désinscrire ou de souscrire à ces événements. Vous minimisez ainsi les risques de passages en spam.
Ces événements sont gérés au moyen d’une nouvelle liste ou d’un segment.

Astuce n°3 – l’étude du dossier spam

Al. Iverson tient aux USA, un blog de référence sur le spam.

Il explique avoir constaté des passages en spam de messages avec des émojis au niveau du nom du destinataire.

En effet, beaucoup de techniques sont testées au niveau de l’en-tête pour tenter d’attirer l’attention du destinataire.
Attention, à ne pas utiliser celles des spammeur.

Il est toujours intéressant d’étudier au moins une fois par semaine son dossier spam pour identifier les mauvaises pratiques à éviter.


Pour poursuivre la réflexion
: Comment éviter de tomber dans les spams ?

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